Les pronoms personnels


Nuage de pronoms personnels
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Objectifs

Observez et déduisez

Qu'est-ce que vous remarquez par rapport aux parties soulignées du texte suivant ?


— « Il faut que j’y aille moi-même… » avait-elle dit. « Ce commissionnaire me conduira. Je verrai mon fils. Je lui parlerai. Je le ramènerai ».

— « Tu ne feras pas cela, » avait répondu Darras.

C’était la première fois peut-être, depuis leur mariage, qu’il avait pris un accent impérieux pour ajouter : « — Je te le défends… Lucien vient de te manquer gravement en ne t’écrivant pas, après m’avoir manqué plus gravement. C’est à lui de revenir… D’ailleurs, » avait-il continué plus doucement, « raisonne un peu. Ou bien, il est chez cette fille. Est-ce à toi de l’y relancer ? Ou bien, comme je l’ai prévu, il fait une enquête, et cette demande d’une valise indique qu’il va partir pour Moret sans doute, peut-être pour Clermont. Dans ce cas-là, il doit agir seul… Aie le courage d’attendre, ma chère femme. J’avoue que c’est un courage… »

Un divorce, Paul Bourget (domaine public)


Considérez ces questions :

  • Quels mots soulignés font référence à un nom établi ailleurs dans le passage ? Lesquels font référence à un des participants dans la conversation ?
  • Comparez les ensembles de mots suivants. Dans chaque ensemble, dans quel contexte est-ce que vous observez chaque forme ?
    • je — me — moi(-même)
    • tu — te — toi
    • il — le — lui
  • Quels mots soulignés changent de forme devant un mot qui commence par une voyelle ?
  • Quand il y a une suite de plus d'un mot souligné, quel est l'ordre des mots ?

Introduction

Un pronom est un mot utilisé pour remplacer un nom. Il est souvent utilisé pour éviter de répéter un nom mentionné précédemment (l'antécédent).

Les différents types de pronoms sont nommés selon leur fonction grammaticale. Les pronoms personnels sont associés aux personnes grammaticales : la première personne (qui parle - e.g. je), la deuxième personne (à qui l’on parle - e.g. tu), et la troisième personne (de qui l’on parle - e.g. il). Ces pronoms peuvent être conjoints ou disjoints. Les pronoms conjoints ont une place particulière en tant que sujet ou complément du verbe, alors que les pronoms disjoints ont une position plutôt libre, séparée du verbe.

pronoms personnels conjoints :

pronoms sujets

je (j'), tu, il, elle, on, nous, vous, ils, elles

pronoms de complément direct

me (m'), te (t'), le (l'), la (l'), nous, vous, les

pronoms de complément oblique

me (m'), te (t'), lui, nous, vous, leur

pronoms réfléchis (directs ou obliques) (voir Verbes réfléchis)

me (m'), te (t'), se (s'), nous, vous

pronoms personnels disjoints :
moi, toi, lui, elle, nous, vous, eux, elles

D’autres pronoms sont impersonnels, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas associés à une personne grammaticale :

pronoms adverbiaux :
y, en
pronoms interrogatifs (voir Interrogation) :
qui, que
pronoms démonstratifs (voir Pronoms démonstratifs) :
celui, celle, ceux, celles, ce, ça, ceci, cela
pronoms relatifs (voir Pronoms relatifs) :
qui, que, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, dont, où, quoi
pronoms indéfinis (voir Pronoms indéfinis) :
quelqu’un, quelques-uns, quelque chose, quelque part, autrui, autre chose, autre part, l’un, les uns, soi, tel

Néanmoins, les pronoms adverbiaux y et en, qui remplacent typiquement un nom introduit par une préposition, sont traités sur cette page avec les pronoms personnels, puisque leur place, comme celle des pronoms personnels, est définie en relation avec le verbe.

Pronoms sujets

personnesingulierpluriel
1ère personnejenous
2e personnetuvous
3e personneil, elle, onils, elles

je

Contrairement au pronom anglais « I », je ne prend pas de majuscule à moins qu’il ne commence une phrase. Je devient j’ devant une voyelle ou un h muet.

tu

Le pronom tu est singulier et, surtout, informel. Utilisez tu pour vous adresser aux personnes de votre âge et à celles que vous connaissez bien.

🌍 Variation : L’élision de je devant une voyelle (j’aime) est toujours obligatoire. L’élision de tu n’est pas accepté en français formel. Mais dans des registres plus familiers, et surtout à l’oral, l’élision de tu devant une voyelle est assez répandue (t’aimes, t’auras, etc.). Ne confondez pas ceci avec l’élision du pronom complément te, qui est toujours obligatoire devant une voyelle (je t’aime).

il/elle

Il et elle, en plus de signifier « he » et « she », peuvent tous deux exprimer le sens « it » selon le genre du nom remplacé. Par exemple :

C’est une question à laquelle je vous rends attentifs, elle est tout de même préoccupante.

La question est alors de savoir si le plaisir a la moindre valeur morale, s’il constitue un bien.
🌍 Variation : Certaines personnes de genre non-binaire s'identifient à la troisième personne par des néopronoms pour sortir du binaire il/elle. Les néopronoms les plus acceptés sont iel/iels, par exemple : iel va, iels vont. Les pronoms toniques correspondants sont ellui/elleux. D’autres néopronoms ont été proposés, y compris al/als et ul/uls. Le genre non-binaire peut aussi être exprimé ailleurs dans la langue, par exemple en remplaçant tous/toutes par touz ou tou-te-s ou en faisant l’accord avec une marque de ponctuation, comme iel est content’e. Ces mesures sont découragées par l’Académie française et l’Office québécois de la langue française et sont encore très rares en dehors des espaces queers.

on

Le pronom on signifie « one », ou « they » dans un sens non spécifique : comme on dit (as they say). On remplace souvent nous en français parlé : On y va ? (Shall we go?). Dans ce cas, le verbe est toujours conjugué à la troisième personne du singulier, mais on fait l’accord du pluriel sur un participe passé suivant l’auxiliaire être : On est partis.

Dans certains contextes et facultativement, on peut prendre un article sans rôle grammatical pour éviter le hiatus de deux voyelles : si l’on, que l’on, mais l’on, etc.

nous

Le pronom nous désigne la première personne au pluriel dans des registres formels et surtout à l’écrit. C’est aussi utile pour éviter la confusion possible avec on, qui peut signifier d’autres personnes et nombres. Néanmoins, quand le contexte rend le sens clair et le registre est informel, on est plus commun.

🌍 Variation : Plusieurs dialectes locaux et minoritaires de France acceptent je à la place de nous (j’allons). Bien que l’usage de ces dialectes soit en fort déclin, ce trait passé en français s’entend encore parfois aujourd’hui dans certaines régions.

vous

Le pronom vous est conjugué avec un verbe au pluriel, il désigne donc évidemment plus d’une personne. Cependant, c’est aussi la forme habituelle d’adresse lorsque vous vous adressez à une seule personne que vous ne connaissez pas bien, comme un ancien, un patron, un commerçant, etc. L’utilisation inappropriée de la forme tu est considérée comme un manque de respect.

Monsieur le ministre, vous êtes en train d’organiser un vaste tripatouillage électoral.

Vous êtes prêts, les enfants ? C’est parti.
🌍 Variation : En langage familier et oral, vous peut se réduire en z’ (Z’avez vu ça ?), ou même en v’ dans certaines régions centrales de France.
🌍 Variation : Le vouvoiement (l’usage de vous comme marque de respect) varie beaucoup par région et par contexte. En principe, vous est utilisé pour signaler la distance sociale (si on ne connaît pas bien la personne) ou l’écart du pouvoir (si la personne a plus d’autorité, comme un patron). Mais le tutoiement est vu aussi comme poli, car il marque la proximité ou l’égalité. Le tutoiement est plus répandu dans le français parlé hors d’Europe que dans le français métropolitain. Sur Internet aussi, le tutoiement est commun même entre des inconnus. Des inconnus seront plus disposés à se tutoyer en situation urgente (Appelle le SAMU !). Le tutoiement peut aussi être utilisé aggressivement, pour insulter quelqu’un qu’on vouvoierait normalement (Casse-toi !).

ils/elles

Ils et elles sont similaires à il et elle puisqu’ils s’accordent avec le genre du nom qu’ils remplacent. Ils et elles peuvent désigner des personnes ou des choses. Elles est utilisé pour signifier « they » s’il remplace des personnes qui sont toutes des femmes ou des objets qui sont tous de sexe féminin. D’autre part, ils est utilisé pour signifier « they » pour des objets de genre masculin ou un groupe d'hommes ou de tout groupe où il y a au moins une personne masculine ou un objet masculin dans le groupe.

Ils sont frère et soeur, artistes.
🌍 Variation : À l’oral, il et ils sont fréquemment prononcés sans /l/ (Ils font devient « i font », Ils ont « i-z-ont »). Au Québec, en langage familier, la distinction entre ils et elles est souvent effacée, avec tous deux réduits à i à l’oral : Les femmes, i(ls) sont venus.

Typiquement, le pronom sujet vient devant le verbe. Il y a néanmoins quelques contextes où le pronom sujet est placé après le verbe (ou après l’auxiliaire aux temps composés). Dans tous ces contextes, le verbe est lié au pronom par un trait d’union (Crois-tu). Si le verbe se termine par une voyelle (e.g. arrive) et le pronom commence par une voyelle (il, elle, on), on insère alors un -t- pour éviter le hiatus entre les deux voyelles (arrive-t-il).

Voulez-vous prendre un café ?

Quel âge a-t-elle, selon vous ?
Moi aussi, dit-il, je suis très heureux de ce dîner.

Cela fait partie du métier, m’a-t-elle expliqué.

Il a demandé : « Tu peux parler ? »
Aussi ai-je pris en tutorat l’élève qui présente le plus de difficultés afin de lui apporter une aide individuelle.

À peine étiez-vous sortie qu’elle demandait à vous voir.

Encore faudrait-il prouver que cette affirmation est vraie.

Peut-être y a-t-il aussi dans cette critique une dimension sexiste.

Sans doute pouvons-nous espérer une réponse ce soir.

Notez que l’inversion n’est pas nécessaire après peut-être que, qui est plus commun à l’oral.

Peut-être que la distance peut expliquer la différence.

Pronoms compléments

Le tableau suivant décrit l’ordre des pronoms compléments dans la phrase.

SUJET

me

te

nous

vous

se

le

la

les

lui

leur

yenVERBE

Parfois, il y aura à la fois un pronom de complément direct et un pronom de complément oblique dans la même phrase. Le pronom direct est généralement le plus proche du verbe dont il est l’objet (me le, te la, etc.). Cependant, l’ordre des pronoms directs/obliques est inversé à la troisième personne (le lui, le leur, etc.). Dans ce cas, le pronom oblique est le plus proche du verbe.

S’il a un souci, il me le dit.

Je le leur ai dit, d’ailleurs.

À l’impératif affirmatif, les pronoms compléments suivent le verbe (voir Impératif).

VERBE

-le

-la

-les

-lui

-leur

-moi (m')

-toi (t')

-nous

-vous

-y-en

Notez qu’après le verbe, me et te deviennent moi et toi.

Tu me le donnes et je me barre…

La mère a refusé de me le donner.

T’as de l’argent, donne-le-moi ou je te tape.

Pour la négation aux temps simples, comme le présent, le futur, l’imparfait et le passé simple, les pronoms de complément sont placés entre le ne et le verbe. Aux temps composés, comme le passé composé, le plus-que-parfait etc., les pronoms de complément sont placés entre le ne et le verbe auxiliaire.

Il ne nous en a pas parlé.

Pronoms de complément direct

Un complément direct est un nom qui suit le verbe qui répond aux questions « quoi ? » ou « qui ? » Rappelez-vous qu’un pronom remplace un nom, et dans ce cas, le nom est un complément direct. Qu’un verbe prenne un complément direct ou non dépend sur si le verbe spécifique est transitif ou intransitif.

pronoms de complément direct
menous
tevous
le, lales

Devant un mot qui commence par une voyelle, le et la deviennent l’ ; me devient m’; te devient t’.

Tu l’as ramassé, donc.

Il m’avait félicité avec assez peu de chaleur.

Mais je t’assure que je le sens bien, moi.

Les pronoms de complément direct en français s’accordent en nombre et en genre avec les noms qu’ils remplacent.

Les ordres qui vous sont donnés, c’est à moi de les assumer et de les prendre aussi.

Notez que le/l’ peut remplacer un adjectif ou un verbe.

Comme d’habitude vous dites n’importe quoi, je pense que vous le faites exprés !

J’ai des amis qui n’étaient pas racistes et le sont devenus une fois entrés dans la police.

Le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec un complément direct précédent. En d’autres termes, si le pronom de complément direct est féminin, ajoutez un e à la fin du participe passé ; si le pronom est masculin pluriel, ajoutez un s (à moins que le participe passé se termine déjà par s); s’il s’agit d’un pluriel féminin, ajoutez es.

On m’a mise dans un atelier couture.

Elle nous a quittés mais la relève est là.

Pronoms de complément oblique

Un complément oblique est généralement une personne qui reçoit indirectement l’action d’un verbe. En tant que nom, le complément oblique est précédé d’une préposition, typiquement à. Un pronom de complément oblique remplace un complément oblique avec la préposition qui l’accompagne. Voici les pronoms de complément oblique :

pronoms de complément oblique
menous
tevous
luileur

Devant un mot commençant par une voyelle, me et te deviennent m’ et t’.

Souvent, on m’envoie des messages, on me dit que c’est de la folie.

Arthur, je venais t’emprunter ta voiture.

Pronoms adverbiaux

Les mots y et en se situent entre les catégories de pronom et d’adverbe. Comme les autres pronoms, ils remplacent des noms. Mais les pronoms sujets et les pronoms de complément direct ou oblique indiquent qui participe dans l’action énoncée par le verbe. Y et en, par contre, répondent à d’autres questions par rapport à cette action : et combien, principalement. Parce que c’est normalement la fonction des adverbes de fournir cette information supplémentaire sur l’action, on appelle ces mots des pronoms adverbiaux.

y

Y remplace l’objet d’une préposition indiquant typiquement un lieu : à Paris, devant la gare. Les prépositions de lieu incluent à, en, dans, devant, derrière, sous, et sur. Les objets nominaux de ces prépositions sont des lieux. L’exception est la préposition chez qui est utilisée avec une personne (chez Marc). Notez que à + personne est généralement remplacé par un pronom de complément oblique.

Incapable d’y demeurer plus longtemps, la jeune fille se dépêcha de sortir par où elle était venue.

Avec certains verbes, y remplace la préposition à lorsque son objet est une idée ou une chose, mais pas une personne. Certains de ces verbes sont penser à, réfléchir à, s’intéresser à, répondre à, participer à. Dans ces expressions, la préposition à est idiomatique. Il n’indique pas l’emplacement ni le mouvement.

Quand il a commencé sa collection, personne ne s’y intéressait.

Lorsque le complément de penser, réfléchir, faire attention, songer, ou s’intéresser est une personne, le pronom disjoint sera utilisé.

Vous ne voyez pas que cette enfant a besoin qu’on s’intéresse à elle ?

J’ai la bonté de m’intéresser à lui et voilà comment il me remercie.

Notez la présence du pronom y dans les locutions suivantes. Comment traduiriez-vous ces expressions en anglais ?

Ça y est, la guerre, c’est fini.

Chaque pays, y compris le mien, est concerné.

Je n’ai jamais fait ça, comment on s’y prend ?

Je peux aider : je m’y connais un peu en mécanique.

en

En remplace généralement de + nom ; cela inclut les noms introduits par des déterminants indéfinis dérivés de de (de, du, de l’, de la, des).

Des câlins, il en voudrait tellement.

Quand on prend du safran, on n’en prend pas beaucoup.

De la même manière, en remplace un nom introduit par un nombre ou une expression de quantité. Notez que l’équivalent de en n’est pas toujours exprimé en anglais, bien que en doit toujours être utilisé dans la phrase française :

Les Français en mangent en moyenne 8 kilos par an.

Il en coupa plusieurs tranches qu’il laissa en tas au milieu de la table.

L’argent ? Sûrement pas, il en a assez.

En remplace également les expressions introduites par la préposition de après les verbes suivants : s’occuper de, parler de, remercier de, revenir de, venir de

Il va falloir que je m’en occupe tout seul.

J’en parle parce que je vais m’y engager personnellement.

Je connais votre détermination et vous en remercie.

Notez qu’un pronom disjoint est utilisé avec ces verbes pour remplacer les expressions lorsque l’objet de la préposition de est une personne plutôt qu’une chose.

Je parle de lui tous les jours.

Le mercredi, c’est elle qui s’occupe d’eux.

Notez la présence du pronom en dans les locutions suivantes. Comment traduiriez-vous ces expressions en anglais ?

Grâce à un traitement médical que tous les gens appellent « aspirine », Jérémy s’en est tiré.

Tu m’en veux parce que je t’ai menti au sujet de Thomas mais j’étais obligée.

Roger commençait à en avoir assez de cette conversation.

Ça devient de plus en plus dur, il n’en peut plus.

Ce que tu penses, je m’en fiche.

Pronoms disjoints

Les pronoms disjoints (également appelés pronoms toniques ou accentués) font référence à des personnes dont les noms ont déjà été mentionnés ou dont l’identité est évidente d’après le contexte. Ils sont utilisés dans une variété de situations en français, le plus souvent dans des réponses courtes sans verbe, pour l’emphase ou pour le contraste avec les pronoms sujets. Voici tous les pronoms disjoints :

pronoms disjoints
moinous
toivous
lui, elleeux, elles
🌍 Variation : En Belgique et au Québec, les pronoms disjoints nous autres, vous autres, et eux autres (parfois écrit eux-autres) sont utilisés à côté de ou à la place de nous, vous, eux et elles. Vous autres est strictement pluriel, et ne peut pas être utilisé pour le vouvoiement d’un référent singulier. Eux autres est de genre neutre et peut remplacer elles aussi bien qu’eux. Pour certains locuteurs, les formes en autre portent un sens d’éloignement. On pourrait donc distinguer eux (un groupe plus proche) et eux-autres (un groupe plus loin). Pour d’autres locuteurs, les formes sont interchangeables.

On utilise les pronoms disjoints…

Je n’aurais pas pu vivre sans lui.

Ton amour est trop grand pour moi.

Il se souvient de sa première rencontre avec elle.
Quand il y a un pépin avec le réseau WiFi de la maison, qui appelle-t-on à la rescousse ? Lui !
Cela ne nous concerne ni vous ni moi.

Il n’y a que toi qui me soigne.
Mes camarades et moi avons essayé d’interroger des personnes dans la rue.
A : J’ai déjà mangé ! B : Pas moi !
Son père était maladroit mais lui au moins disait ce qu’il pensait !
Ce sont elles qui ont gagné les élections municipales et cantonales et je veux ici les saluer.

avec -même

Tu disais toi-même qu’il y avait beaucoup de besoins.

en comparaison

Ces poissons sont plus âgés que moi.

Le pronom disjoint soi se trouve dans ces mêmes contextes, mais c’est un pronom indéfini plutôt qu’un pronom personnel (voir Pronoms indéfinis).

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